Je vous propose une autre balade toute proche de Briançon, plus précisément à 16 km. En Briançonnais, entre Queyras et Italie, blottie dans les montagnes, au pied du mythique col d’Izoard, découvrez la vallée de Cervières.
Le patrimoine de la commune de Cervières (199 habitants), est labellisé au titre de zone Natura 2000 pour le pic de Rochebrune, l’Izoard et la haute vallée de la Cerveyrette.
Le village de Cervières et ses 2 églises
Cet endroit préservé, et discret, abrite un riche patrimoine militaire et naturel. Les alpages de cette vallée sont dominées par des sommets culminants à plus de 3000 m d’altitude.
Partez à la découverte d’une vallée hors du temps offrant une belle diversité de paysages.
Venez découvrir les différents hameaux et la biodiversité du site.
Joli cadran solaire de Cervières.
La vallée des Fonts de Cervières est traversée par le torrent de la Cerveyrette, affluent de la Durance.
La frontière italienne est toute proche, tout comme la station de ski de Montgenèvre, cachée derrière les crêtes.
Le village de Cervières, et ses nombreux hameaux d'estive, très charmants, vous proposent de partager leur histoire, leur mode de vie et leur culture au travers des rencontres, ballades et dégustations.
Les chalets à l’architecture typique rappellent qu’ici la vie paysanne est bercée par le rythme des saisons.
La vallée des Fonts offre sur 10km de nombreuses possibilités d’activités.
C’est un site privilégié pour la pratique du ski de fond, mais également pour la randonnée en raquette ou le ski de rando.
En été, la randonnée vous permet de prendre le temps de découvrir la faune et la flore du site. Les plus avisés iront explorer le site géologique du Chenaillet.
La plaine du Bourget :
En avant de la haute vallée de la Cerveyrette, vaste étendue quasi plane et marécageuse, venez découvrir l’un des plus grands complexes tourbeux des Alpes du Sud : le marais du Bourget de Cervières. Il est inscrit aux sites Natura 2000 et reconnu comme zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vous pouvez découvrir ce patrimoine naturel grâce au sentier d’interprétation composé de deux boucles reliées entre elles par le chemin de l’Aigalan.
Ce vallon bucolique est un lieu authentique plus que touristique où il fait bon ralentir le rythme et oublier le quotidien.
Le territoire est fort d’une longue tradition pastorale, dont les paysages, et le bâti sont les témoins.
Les habitants des hautes vallées alpines ont développé des savoir-faire leur permettant de tirer le meilleur des territoires dans lequel ils vivent.
Autrefois, les communautés changeaient d’habitat au fur et à mesure des saisons. Les villages permanents étaient installés en fond de vallée ou au pied des versants tandis que les habitats saisonniers, hameaux d’estive ou chalets isolés, se trouvaient en altitude.
Le mode d’exploitation dite de la petite montagne consistait à monter le bétail en alpage et à tour de rôle un membre de la famille le gardait.
Ce mode d’exploitation est encore pratiqué aujourd'hui. L’agriculture reste une activité très importante pour le village de Cervières.
Après avoir passé l’hiver au village, les troupeaux rejoignent la vallée des Fonts pour la belle saison. Ils sont souvent gardés par des chiens de protection.
Peu importe vos préférences, les paysages atypiques de cette vallée de caractère vous charmeront. Plus que des vacances, un véritable voyage vous attend.
Location appartement à Briançon : Si vous souhaitez réserver un meublé pour vos vacances, à Briançon, je vous donne toutes les précisions de ce grand studio, avec balcon, garage, et vue parnoramique sur la vieille ville, dans cet article.
Pour toutes questions n'hésitez pas à nous laisser un commentaire, c'est avec plaisir que nous y répondrons, et à vous inscrire à la newsletter, (colonne de droite, page d'accueil), pour recevoir nos derniers articles, sur la région de Briançon.
Si vous souhaitez connaître les bonnes réponses, et en savoir plus sur cette ville typique, aux airs de Dolce Vitae, mettez moi un commentaire à la fin de cet article.
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Je vous emmène aujourd'hui, à 7.5 km de Briançon, pour un grand bol d'air en montagne, plus précisemment dans la vallée de Serre Chevalier-Briançon ! (les photos 
ont été prises en décembre dernier).
Située au nord des Hautes Alpes, la vallée court de l’extrémité Sud du Parc national des Écrins, vers La Grave, jusqu'à Briançon.
C'est une destination qui nous en met plein les yeux, au coeur de sublimes paysages, où l'on peut multiplier les randonnées, et observer la flore et la faune des montagnes, avec bonheur ! 
Si les stations de ski y sont très réputées en hiver, la vallée se pare de tout autres atouts en été, qui ne la rendent pas moins belle.
On ne sait de quel côté regarder, entre massifs, cascades, lacs aux eaux turquoises et fleurs colorées.
Une cinquantaine de kilomètres, le long d'une route longeant d'époustouflants paysages de moyennes montagne, dans de larges vallées entourées de massifs variés, agricoles, forestiers ou rocheux, au coeur desquels subsistent quelques glaciers. 
Un immense espace d'altitude, encore sauvage et préservé, parfait pour se ressourcer en pleine nature.
La vallée regorge de sentiers de randonnées, aux niveaux de difficulté variables, permettant de découvrir les trésors cachés dans les montagnes. On peut trouver de chouettes itinéraires via Visorando ou encore AltitudeRando, qui proposent des classifications par localisation/difficulté, etc. 
Quelques activités intéressantes à faire :
Les amateurs de sensations auront de quoi largement se faire plaisir dans la région ! En hiver, bien sûr, à skis ou en raquettes,mais aussi en été avec de très nombreuses possibilités 
:
cyclisme et VTT ; canyoning, kayak et rafting ; parapente, accrobranche, pêche, balades à cheval, escape games...
Un grand centre thermo-ludique de 4500m² dans les eaux naturellement chaudes des grands bains de Monêtier-les-Bains : grands bassins thermaux, jets tonifiants, jacuzzis, romano irlandais, soins esthétiques... De quoi se faire plaisir, et se délasser avec délectation pour se remettre des randonnées ! Imaginez vous tremper dans une eau à 38 °C en plein hiver, en sentant les flocons tomber sur vos cheveux.
Visites guidées d'une ancienne mine de plomb argentifère, exploitée depuis le moyen-âge jusqu'à l'époque moderne, au début du 20ème siècle. Et pour les plus courageux, plusieurs circuits d'Escape Game sont aussi proposés au coeur de la mine et du Château !
Les espaces aquatiques de Chantemerle et de La-Salle-les-Alpes valorisent des espaces aquatiques conviviaux, respectueux de l'environnement.
Ces espaces de baignade biologiques permettent de profiter d'une eau pure et non traitée, et sont agrémentés de différents espaces de jeux et d'activités sportives, et de coins pique-nique ou de restauration, pour une agréable sortie complète en famille.
★ Ski alpin
La station de Serre Chevalier comprend : 14 pistes très faciles (verte), 24 pistes faciles ( bleue), 29 pistes de difficulté moyenne (rouge) et 14 pistes difficiles (pistes noires). 
Le domaine nordique de Serre Chevalier est parfait pour les skieurs qui aiment pratiquer leur sport préféré aux premiers rayons de soleil. Orientée plein est, la vallée est réchauffée très tôt par le soleil. 
Vous pourrez glisser sur les 45 km de piste répartis sur 16 boucles, réparties de Chantermerle, au Col du Lautaret.
Admirer et dominer les sommets enneigés, c’est l’expérience incroyable que vous procure une sortie parapente en hiver. Une fois bien équipés pour ne pas avoir froid, laissez-vous glisser depuis les différents sommets autour de Serre Chevalier pour vivre ce vol unique. Les départs se font en fonction des conditions météo, de sommets différents, comme le Prorel sur Briancon-Serre Chevalier.
Envie de tester la motoneige à Serre Chevalier? Ici un parcours sur les chemins forestiers demandant concentration et attention dans le pilotage de la machine. Direction Villeneuve La Salle au lac du Pontillas, pour des promenades d’1h environ en début de soirée après la fermeture des piste.
Quel dommage ce serait de venir à Serre Chevalier et de ne pas visiter la Gargouille, la fameuse rue de la Cité Vauban de Briançon, référencée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
En hiver, ce peut être un peu sportif s’il gèle et dégèle. Mais heureusement, nos commerçants prennent soin de vous en déneigeant leurs rues !
Et en bas de la Gargouille, découvrez la superbe vue sur la ville et la vallée de la Durance. Pénétrez dans la maison du parc des Écrins, des expositions plus intéressantes les unes que les autres s’y succèdent. Plusieurs visites guidées permettent d’en savoir plus sur l’histoire de la ville.
Tous les petits villages de la Vallée ont une architecture typique de montagne. Eloignez-vous des nouvelles constructions, créées pour le tout ski, et découvrez les habitats traditionnels, les églises, les cadrans solaires.
Des visites guidées sont proposées dans les villages de St Chaffrey, La Salle Les Alpes ou Monétier les Bains pour découvrir les intérieurs des églises. 
Autant dire qu'en hiver, comme en été, on ne risque pas de s'ennuyer dans la vallée de Serre Chevalier/Briançon ! Vous reviendrez charmés, avec déjà une forte envie d'y retourner...Difficile de rêver mieux comme cadre que de passer ses vacances en montagne 
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A 27 km de Briançon, le col du Lautaret, 2058 m, dans les Hautes Alpes, est le plus haut col français, ouvert à la circulation routière, toute l’année.
C’est le point de passage entre l’Oisans et le Briançonnais, et la frontière séparant les Alpes du Nord des Alpes du Sud, entre les massifs des Ecrins et des Arves.
Un peu plus haut le col du Galibier, 2 642 m, est à cheval entre la Savoie au nord et les Hautes-Alpes au sud. Il relie la Grave et Briançon, via le col du Lautaret.
La Meije
C'est le plus haut col des Alpes Françaises, et est fermé l’hiver.
On peut admirer depuis le col du Lautaret le chaînon de la Meije, au sud-est, celui du Grand Galibier au nord, et plusieurs sommets du massif des Ecrins.
La Meije
Le col du Lautaret a toujours été un lieu de passage fréquenté dans les Alpes. Une voie romaine permettait déjà de rallier Grenoble à Briançon.
Les siècles suivants il reste un point de passage privilégié pour traverser les Alpes françaises, un hospice royal est même créé afin d’accueillir les voyageurs.
A la fin du XIXème siècle avec les débuts du tourisme, les infrastructures se développent et le col est desservi par transport collectif.
Au début du XXème siècle, seules les familles des aubergistes du col peuplent le hameau à l’année. Puis un chalet hôtel de la Compagnie des chemins de fer s’installe en 1914.
Un des plus beaux jardins d’altitude d’Europe. Un grand jardin avec pas moins de 2000 plantes, un ruisseau qui coule au milieu, un sentier agréable qui serpente dans ce lieu enchanteur au pied des glaciers et des hauts sommets.
Ici, la botanique est reine. Créé en 1899, c'est le témoin d’une passion centenaire de l’Université de Grenoble pour la flore alpine. Un lieu incontournable pour le plaisir des yeux et des sens.
L’été 1944, en guise de représailles contre une attaque des FFI, les Allemands fusillent 17 résistants locaux, pillent les diverses infrastructures du col et prennent en otage tous les hommes de Villar d’Arene.
Chapelle des fusillés
Six d’entre eux et un soldat allemand furent tués par l’explosion d’une mine dans le tunnel du Chambon, près de la Grave. La chapelle dite des Fusillés a été construite sur le lieu de l’exécution.
C’est à ce niveau que l’ancien et le nouveau tracé de la route du Galibier se rejoignent. Henri Desgrange fut le maître d’œuvre de l’épreuve du Tour de France dès 1903.
Un prix, le souvenir Henri Desgrange, récompense chaque année sur le Tour de France le coureur qui franchit en tête le col du Galibier, ou le col le plus haut de la course, si le Galibier n’est pas au programme.
Voilà une petite escapade, toute proche de Briançon, avec dépaysement garanti !
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Bonjour à tous, nous allons prendre un peu d'altitude aujourd'hui, en grimpant à l'étonnant col de l'Izoard, et la Casse déserte. Situé à 19 km de Briançon, je dois l'avouer c'est mon col préféré, je vous dis pourquoi dans cet article ! 🙂
Ce n'est pas vers un endroit verdoyant, et reposant que je vous conduis. C'est donc vers un endroit très inhospitalier mais que certains, cyclistes confirmés ou amateurs du Tour de France, connaissent déjà : le versant sud du Col d'Izoard.
Il se situe donc dans les Hautes Alpes et permet de passer du Briançonnais au massif du Queyras. Son altitude, 2361m exactement, le rend impraticable pendant 6 longs mois par an. 
Du haut du Col, vous aurez une belle vue sur les montagnes environnantes : Le Queyras et l'Ubaye, à commencer par la vallée d'Arvieux, Le massif des Ecrins et le Pelvoux, Les Alpes Suisses et la Savoie (Mont-Blanc).
Il a acquis sa notoriété grâce au Tour de France (un sommet labellisé Route du Tour), mais pas que, et il est inscrit à la "Route des Grandes Alpes".
Tous les adeptes du Tour de France cycliste connaissent bien sûr car fréquemment emprunté.
qui l'a déjà mis 33 fois au programme de son circuit, lui donne chaque année une nouvelle notoriété, très méritée. En 2019, le tour de France est encore passé au sommet du col d'Izoard.
De nombreux coureurs cyclistes célèbres s'y sont illustrés en le franchissant en tête du peloton comme Jean ROBIC en 1947. C'est Louison BOBET qui a laissé la plus forte empreinte des coureurs français en passant 4 fois en tête. Bernard Thévénet est le dernier français vainqueur de ce col, c'était en 1975.
Une stèle à la mémoire de Louison BOBET et Fausto COPPI est érigée près du sommet et régulièrement fleurie pour célèbrer leurs exploits. Les pentes atteignent 11% de dénivelé par endroits.
C'est son versant méridional, la Casse Déserte, qui est le plus étonnant à voir ! Le contraste en aval n'en n'est que plus saisissant. Sec et rocailleux, ce paysage lunaire et désertique, ne laisse personne indifférent !
Des crêtes rocheuses surgissent des éboulis. D'imposants monolithes subsistent par endroits.
Au-dessus de ce cirque linaire, hérissé de cheminées de fées (vestiges de fortes érosions) se succèdent des steppes, des forêts, des tapis floraux.
Cet environnement minéral très atypique résulte de la nature des roches présentes : le gypse (on en fait le plâtre) et les cargneules (jaunes et orangées).
Au cours de la formation des Alpes, les couches calcaires reposant au fond de la Téthys et datant du Trias (250 millions d'années) et du Crétacé (140 millions d'années) se sont inversées.
En glissant l'une sur l'autre, il y a 40 millions d'années, les calcaires ont été broyés donnant naissance à ces roches peu compactées et friables.
Les eaux riches en sulfate ont ensuite dissous les calcaires triasiques et les ions en solution ont précipité pour former un ciment qui consolide ces roches.
L'ouverture de cette voie de communication entre le Queyras et le Briançonnais a permis de faciliter le passage des villages du Queyras avec les massifs voisins français. En effet, jusque là, il était plus facile de passer en Italie par le col d'Agnel, que de venir à Briançon la voisine .
Le versant nord est moins rocailleux. On découvre rapidement le refuge Napoléon. Le Refuge Napoléon du Col d'Izoard est l'un des 6 refuges construits sous Napoléon III grâce au leg de Napoléon Ier, pour y accueillir les malheureux surpris par la tourmente, ou arrêtés par les avalanches.
Ces Refuges furent construits sur les principaux cols des Hautes-Alpes. Aujourd'hui il n'en reste plus que quatre, dont le Refuge du Col d'Izoard, qui est le plus haut des 6 refuges (2290 mètres d'altitude).
On entre ensuite dans une jolie forêt dense de mélèzes. La différence de paysage entre les deux côtés du col est frappante, verte et boisée au nord, sèche et rocailleuse au sud.
La route du col D902 est fermée à la circulation dès les premières neige (fin octobre). Il est alors réservé aux fondeurs et passionnés de rando en raquette ou ski de randonnée. Elle est rouverte à la circulation au printemps (mi-mai), donnant le feu vert aux cyclistes, motards et voitures et permettant aux queyrassins de gagner quelques minutes pour se rendre à Briançon (au lieu de faire un détour par le bas, à savoir par Guillestre).
Le col de l'Izaord est indéniablement un grand site, ce n'est pas pour rien qu'il est situé sur l'itinéraire de la Route des Grandes Alpes ! Un vrai coup de coeur !
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La Salle-les-Alpes fait partie des 4 communes, qui composent la station de Serre-Chevalier, avec Le Monêtier-les-Bains, Saint-Chaffrey, et Briançon.
La Salle les Alpes
Située sur la route du col du Lautaret (2057 m) et dans la vallée de la Guisane, à environ 1400 mètres d'altitude, la commune se compose de nombreux hameaux.
... comme le village de la Salle-les-Alpes, Villeneuve, le Bez, les Pananches, le Moulin Baron, la Chirouze.
La commune était auparavant simplement dénommée La Salle avant d'adopter son nom actuel de La Salle-les-Alpes en 1987.
Patrimoine : Au niveau du vieux village de La Salle, l'église de Saint-Marcellin est remarquable notamment avec un magnifique porche.
L'église Saint-Marcellin possède deux chapelles latérales, la chapelle Notre-Dame et la chapelle Saint-François.
Ce village est très pittoresque et vous pourrez découvrir de nombreux cadrans solaires.
Relief : Le point culminant de la Salle-les-Alpes est constitué par le Grand Aréa (2869 m).
Les autres sommets notables sont : la Cucumelle (2698 m), le Sommet de l'Eychauda (2659 m), le sommet Serre-Chevalier (2491 m), le Rocher du Raisin (2646 m), le Pic du Longet (2573 m), la Gardiole (2753 m).
Une partie de la fin de la route du col du Granon passe sur le territoire de la commune. Ce col de Granon (2404 m) permet de basculer sur la vallée de la Clarée et la commune de Val-des-Prés.
Station de montagne : La Salle-les-Alpes permet de pratiquer toutes les activités liées à ce type d'environnement : ski, randonnées, VTT, vélo de route, sports aériens, sports d'eau vive (sur la Guisane)...
Le domaine de ski de Serre-Chevalier offre 250 kilomètres de pistes, de 1200 à 2800 mètres d'altitude.
Les amateurs de vélo trouveront leur bonheur avec le col du Lautaret (et le col du Galibier), et dans un environnement proche le col du Granon, le col de l'Izoard, le col de Montgenèvre, le col de l'Echelle (dans la vallée de la Clarée).
Col de l'Izoard
La commune est parcourue par le GR50. Parmi les quelques randonnées possibles, au Sommet de Serre-Chevalier, vous jouirez d'un magnifique panorama. Depuis le col de Granon, vous pourrez rejoindre le lac Rond et le lac de Cristol (2245 m), ou encore le grand lac de l'Oule (2425 m) .
Les amateurs de sport aérien se rendront sur le sommet de Serre-Chevalier (2491 m) ou au col de Granon.
Le plan d'eau du Pontillas, alimenté par les eaux de la Guisane, est aménagé avec un bassin biologique permettant la baignade, et un plan d'eau dédié à l'initiation au canoë et aux pédalos.
Rivière de la Guisane
Plan d'eau du Pontillas
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Vous aimez le sport ? Vous devriez trouver votre bonheur à Briançon, terre de glisse, de vélo, de grimpe... qui compte plus de 100 associations sportives !
LES BONS PLANS :
Bureau des Guides. la montagne accessible pour tous depuis Briançon. Parc Chancel, 05100 Briançon
www.guides-briancon.fr
Le club alpin français de Briançon présente ses activités et les refuges gérés par le club. 6, avenue René Froger 05100 Briançon - cafbriancon.ffcam.fr
Centre d' Oxygènation Cippa : L' accueil des stages sportifs de tous niveaux. Parc des sports. Av. Jean Moulin - Les Sagnes. 05100 Briançon Tél : 04 92 20 17 60 - www.cippa.com
Courir en Briançonnais : 84b, route de Grenoble - 05100 Briançon - www.trailenbrianconnais.com
Visa Trekking : Randonnées thématiques. BP 74 - 05102 Briançon Cedex - 07 85 56 40 - www.visa-trekking.com
Association des Randonneurs et Baliseurs du Briançonnais. M.J.C. 35, rue Pasteur. 05100 Briançon - 07 69 05 93 21 - www.arbb05.fr
Grimp' in Forest : situé au coeur du centre ville de Briançon, Grimp'in Forest vous propose de vivre une aventure sportive extraordinaire. Que vous soyez débutant ou sportif aguérri laissez vous tenter par l'accrobranche, la via ferrata, le canyoning, le vtt. - 04 92 16 16 91 - www.grimpinforest.fr
Jungle Parc : vous propose des balades aériennes en toute sécurité : Filets grimpants, Tyroliennes, Tunnels, Cabanes, Balancoires volantes ...Parc de la Schappe à Briançon - 06 87 89 95 19 - jungleparcbriancon.jimdo.com
Acrobranche
Tyrolienne
Alpes-actives : randonnée, VTT, escalade, via-ferrata, canyoning. 12, le chabas. 05100 Briançon - 06 85 87 13 74 - alpesactives.free.fr
Adrénaline - Bungee : Saut à l'élastique du pont d'Asfeld. - www.adrenaline-bungee.fr
Origin'Air Parapente : Baptême parapente, vol en parapente biplace dans le Briançonnais. 33, rue Saint-Roch. 05100 Briançon. 06 37 76 68 74 - origin-air.com
Bunny Hop Club : initiation et découverte pour la pratique BMX. 42, rue Pasteur. 05100 Briançon
04 92 20 04 72 - bunnyhopclub.fr
Sports d'eau vive sur la Durance et la Guisane :
Eaurigine : basé à Briançon, Eaurigine vous propose des sorties en rafting, kayak, air boat, hydrospeed...
Chaque sortie se fait à la demi-journée, avec une pause collation au bord de l'eau. 07 87 46 98 37 - www.eaurigine.net
Tennis Club Briançon : Parc des Sports. 05100 Briançon - 04.92.20.19.20 - www.club.fft.fr/tc-briancon
Tennis
Skatepark Hangar Zero : est le premier skatepark Indoor français. Rue Général Colaud. 05100 Briançon. 04 92 50 00 42 - www.skatepark-briancon.com
Centre aquatique, et patinoire René Froger : mesure 60m x 30m, elle est couverte et climatisée. On y glisse l'hiver comme l'été. 04 92 20 04 04
Centre aquatique
Patinoire
Location saisonnière à Briançon : Si vous souhaitez réserver un meublé pour vos vacances, à Briançon, je vous donne toutes les précisions de ce grand studio, avec balcon, garage, et vue parnoramique sur la vieille ville, à la fin de cet article.
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Le parc de la Schappe est un endroit insolite et exceptionnel pour une ville d'altitude, avec son plan d'eau, son ancienne usine de peignage des chutes de la soie qui a donné son nom au parc, et ses grands arbres centenaires...
C'est l'oeuvre de Laurent Delphin, commandant de la garnison de la ville de Briançon, et gendre du directeur de l'usine à soie, qui se lance en 1815 dans un projet extravagant : convertir d'anciennes carrières arides en un parc luxuriant à la mode orientale, avec un lac orné d'un pont japonais, d'un îlot et d'une pagode.
Aménagé sur les rives de la Durance endiguée, les travaux s'étalent sur 15 ans. D'anciennes carrières, furent remblayées.
Le commandant Delphin réquisitionna des dizaines de militaires pour transporter de la terre des vallées de la Cerveyrette et de la Guisane. La rive droite fut plantée de 28 espèces d'arbres différentes, érables, noisetiers, pruniers, cotonéaster, pins sylvestres, tilleuls, genévriers, peupliers...
La réalisation du lac a été rendue possible grâce à l’abondance de d’eau. Enjambé par un pont japonais, le lac est profond de 2 mètres en son centre et le fond est recouvert d’un dallage de pierres rondes.
La volonté du commandant était de rehausserles rives, et également d'offrir aux habitants un lieu de promenade en remplacement d'une ancienne mine désaffectée. Mais en 1850, les terrains sont acquis par les deux industriels qui possèdent l'usine voisine. Le parc devient alors privé et réservé aux directeurs et à leurs familles. Racheté par la commune en 1954, le parc est réhabilité en 1998.
Le chevalier de Briançon est de retour ! Anciennement placée sur la place d'armes, la statue est désormais au milieu du lac du parc de la Schappe. Une statue qui émerveille les petits, comme les grands !
Le parc est bordé par l'ancienne usine en ruines de la Schappe... L'usine comptait jusqu'à 1200 ouvriers, de 1840 à 1933, employés au peignage des déchets de la soie en provenance du Japon, de Chine, de Grèce, d'Inde, d'Italie et de France.
L'usine de soie de la Schappe, avant l'incendie de 2014
Le site est racheté à l'usine de soie, par la ville de Briançon, en 1955. Dès 1965, Jean Heusch crée un parc zoologique : canards, cygnes, buses, paons, tourterelles, renards, rapaces rares, mais aussi écureuils en liberté. Dans les années 60, le lac est utilisé comme patinoire municipale l’hiver (jusqu’à la création de la patinoire actuelle en 1968). Le fond du parc a abrité de nombreuses années le camping municipal.
Le mot "Schappe" désigne le produit obtenu après travail des déchets de soie, auxquels le traitement habituel pour obtenir des fils de soie ne peut s'appliquer. L'usine a été vendue aux enchères en mars 2013, à une société marseillaise spécialisée dans la récupération de friches industrielles... Des projets sont en cours pour réhabiliter cette ancienne usine de soie.
Après l'incendie du 5 oct. 2014
A l’arrière de l'acqueduc qui conduisait autrefois l'eau jusqu'à l'usine de traitement de la soie, se trouvent de grandes cavités maçonnées qui servaient à entreposer des choux pendant l’hiver; bien à l’abri, ils se conservaient ainsi toute la saison froide et alimentaient les cantines de l’usine. Jusque dans les années 30, on conservait aussi la glace à La Schappe, dans de grandes salles voûtées. Destinée aux hôtels pendant la saison chaude, elle était récoltée au glacier du Casset, puis descendue jusqu’à Briançon sur des tombereaux.
L'aqueduc qui amenait l'eau à l'usine de soie.
Ce lieu est le rendez-vous obligé de tous les briançonnais. On y vient en famille avec les enfants, entre deux cours au lycée, avec le pique-nique à l'heure du déjeuner, pour y faire aussi de l'accro-branches,
Dans ce parc, au charme désuet, du XIXe siècle, sur le sentier découverte, qui forme une boucle de 1 km, nous y verrons des canards et leurs petits canetons...
d'énormes truites, qui s'approchent du bord du plan d'eau dès que vous vous arrêtez...
... la fontaine chantante aux eaux transparentes,
Il est temps de traverser le petit pont de fer,
pour rejoindre le pavillon japonais sur l'île, de laisser le regard se perdre au bout des belles perspectives que surplombe la Cité Vauban.
La pagode
N'hésitez pas à vous retourner pour contempler les labyrinthes d'eau, de s'arrêter, et de s'asseoir pour rêver un peu avec les premières palettes de l'automne...
De continuer sur le sentier qui s'enfonce dans les gorges de la Durance, jusqu'à apercevoir l'incroyable pont d'Asfeld,
Le pont d'Asfeld
Un grand pas, une arche, pour enjamber les vertigineuses gorges de la Durance, des remparts de la Cité Vauban...
...jusqu'au Fort des Trois-Têtes.
Le fort des Trois-Têtes
Un petit zoom, une dernière fois sur la Collégiale, qui semble plaquée contre la paroi rocheuse de la Croix de Toulouse,
Quitter ce rêve d'eau et de verdure, pour retrouver le centre-ville et la Rue Centrale.
Les règles d'usage / d'accès au Parc de la Schappe :
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Occupant une position stratégique à 1326 mètres d’altitude, la ville haute de Briançon, juchée sur un piton rocheux, s’impose comme un site unique de fortification de montagne. Cette citadelle, perchée au-dessus de la haute vallée de la Durance, est enserrée entre de hautes chaînes de montagnes.
Enserrée dans des remparts projetés par Vauban, la ville de Briançon est, elle-même, couronnée par des forts d’altitude la rendant imprenable.
Ce site majestueux et imposant permet de comprendre le génie d’adaptation dont a fait preuve le célèbre ingénieur militaire de Louis XIV. Bien qu’une importante partie de ces ouvrages ait été exécutée après sa mort, leur réalisation s’est faite selon ses principes jusqu’en 1734.
Ces fortifications de Vauban sont inscrites sur la liste du Patrimoine mondial depuis 2008. Sept ouvrages situés sur la commune ont eu le privilège d’obtenir cette reconnaissance, au regard de leur authenticité, de leur état de conservation, de leur représentativité et de la politique de mise en valeur dont ils font l’objet.
L’enceinte urbaine et les aménagements intra-muros : la collégiale, la place d’Armes et les deux poudrières.
La collégiale.
La Place d'Armes
Cet ensemble, projeté par Vauban lors de ses passages à Briançon en 1692 et en 1700, fut réalisé pour améliorer la défense de la ville à la suite des incursions du duc de Savoie.
La ville est protégée par une enceinte bastionnée, formée de deux bastions, une demi-lune, une faussebraie, de profonds fossés, un chemin-couvert et un glacis.
Elle ferme la ville depuis la porte de Pignerol jusqu’à la porte d’Embrun. Le front sud-est est naturellement protégé par la gorge de la Durance, à laquelle on accède par la porte du même nom.
Entouré de toutes parts de hauteurs dominantes, ce dispositif a été complété par une barrière comprenant les forts des Salettes, des Trois Têtes, du Randouillet, d’Anjou, Dauphin et la redoute du Point du Jour, reliés entre eux par deux ouvrages de liaison, le pont d’Asfeld et la Communication Y.
Le fort du Château, reconstruit au XIXème siècle sur les bases du château médiéval construit au XIVème siècle. Celui-ci comporte encore un magasin à poudre doté de voûtes et de contreforts, une caserne, des plateformes et des abris souterrains. C’est l’un des incontournables d’une visite de Briançon.
Le fort des Salettes :
Ce fort a été envisagé par Vauban dès 1692 pour occuper le replat du Poët, dominant dangereusement la ville. Sa réalisation, à partir de 1709, fut guidée par les plans établis de son vivant.
Le pont d’Asfeld :
Véritable ouvrage d’art, alliant prouesse technique et esthétique, ce pont a été construit afin d’assurer la liaison entre la ville haute et les forts situés sur la rive gauche de la Durance.
Le fort des Trois Têtes :+
Pivot du système défensif de Briançon, ce fort imposant a remplacé à partir de 1721 le camp retranché sur le plateau des Trois Têtes, jugé si important par Vauban pour la défense de la ville.
Le fort Dauphin :
Conçue comme sentinelle avancée de la chaîne de fortifications, cette position assurait le croisement des feux avec le fort des Salettes afin d’interdire l’accès à la ville depuis le chemin du Piémont.
Le fort du Randouillet :
Situé sur une position plus étroite et escarpée que les autres ouvrages, ce fort se développe sur trois plates-formes. Son rôle principal était d’empêcher une attaque de l’assaillant depuis les crêtes. Le nom du fort provient des hirondelles qui y nichaient, et qui sont appelées les randouilles dans les Alpes du Sud.
La communication Y :
Ouvrage atypique dans l’histoire de la fortification, ce passage couvert avait une double fonction : assurer la communication du fort des Trois Têtes avec celui du Randouillet tout en barrant le vallon de Fontchristiane.
Cette adaptation totale au site, avec un étagement des défenses, a créé un paysage fortifié exceptionnel, qui justifie que les fortifications de Vauban à Briançon trouvent en juillet 2008 leur place sur « le toit du monde ».
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Voilà pour ce petit tour d'horizon, j'espère que ces quelques photos vous auront donné envie de visiter ces beaux forts de Briançon. De belles balades escapades en perspective !
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